Et pourquoi pas un quizz?
BRISEZ LES MYTHES EN TESTANT VOS CONNAISSANCES !
 
Il n’existe pas de profil type de femme victime, pas plus qu’il n’existe de profil type d’agresseur.   Des femmes issues de toutes les conditions physiques et morales, de différents âges et de toutes les cultures peuvent se retrouver sous l’emprise d’un conjoint violent. Vous avez peut-être déjà entendu un conjoint dire « Je n’ai pas voulu la frapper, j’ai perdu contrôle»,  «J’avais trop bu, je ne supporte pas l’alcool» ou encore «Ouais, mais les femmes sont aussi violentes que les hommes». Ces propos tenus dans le but de justifier les épisodes de violence,  s’appuient sur des mythes encore trop répandus dans notre société.  Les mythes peuvent contribuer à alimenter les justifications des conjoints violents, à faire porter le blâme aux femmes,  ou de les fragmenter en deux groupes : celles à risque et celles qui ne le sont pas.  De toute évidence, les préjugés et les jugements, découlant des mythes,  alourdissent le quotidien des femmes victimes.  Pour contrer la violence conjugale, il nous faut tout d’abord évacuer les idées préconçues et les mythes l’entourant. 
 
Vous trouverez dans le présent quizz des exemples de mythes que vous pourrez déconstruire en y associant l’énoncé de réalité correspondant. À vos marques, prêts, démystifiez !

Mythes

Réalités

A) La violence conjugale est plus répandue chez les familles vivant sous le seuil de la pauvreté, les familles issues de minorités ethniques ou chez celles ayant un faible niveau de scolarité. 1) L’homicide conjugal est un meurtre, souvent prémédité. Il est le moyen ultime utilisé par les hommes violents pour assurer le contrôle.
B) La violence conjugale concerne uniquement le couple, c’est un problème d’ordre privé ! 2) La jalousie n’est pas un sentiment d’amour mais un de possession. La violence est exercée dans le but de contrôler l’autre que l’on refuse de voir comme son égal. Aucune substance n’a le pouvoir de rendre quelqu’un violent.
C) L’homicide conjugal est un drame passionnel, un acte de désespoir, un geste d’amour, un moment de folie. 3) Toute femme est à risque de vivre de la violence conjugale et ce,  sans égard à l’âge,  l’origine ethnique, le revenu familial ou le niveau de scolarité.
D) Les femmes provoquent les agressions de leur conjoint,  elles sont également responsables des actes de violence. Les femmes sont aussi violentes que les hommes. 4) Un collègue de travail agréable, un voisin charmant et généreux un membre amical d’une équipe sportive, peuvent autant s’avérer un conjoint violent que le beau-frère colérique et impulsif.
E) Le conjoint violent est une personne agressive dans toutes les sphères de sa vie. Il est contrôlant avec toutes les personnes de son entourage. 5) La violence conjugale est une prise de contrôle. Par des épisodes de violence, sous plusieurs formes, le conjoint affirme sa domination et son pouvoir sur sa partenaire.
F) La violence conjugale est une «perte» de contrôle 6) Elles restent pour différentes raisons, soient la peur, la honte, l’espoir que les choses vont changer, le deuil à faire d’une maison ou  d’une vie de famille, le jugement de l’entourage, la crainte que le harcèlement augmente suite à la séparation pour ne nommer que celles-ci.
G) Les femmes qui restent avec une conjoint violent sont masochistes ou des dépendantes affectives 7) La violence conjugale est un problème social, nous devons tous et toutes la dénoncer. Il ne faut pas rester silencieux devant ce crime.
H) La violence conjugale est causée par la jalousie, l’alcool et les drogues 8) La provocation ne peut expliquer les épisodes de violence. La personne qui agresse est la seule responsable de ses actes.  84% des victimes de crimes commis contre la personne en contexte conjugal sont des femmes.
Réponses :
A-3, B-7, C-1, D-8, E-4, F-5, G-6, H-2
 

Lors d’un épisode de violence ou de menace
 911

 
Source : Les Maisons d’hébergement de Laval

 

 
 
 
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